Cet atelier psychospirituel de six rencontres a eu lieu à l’automne 2023 de la fin septembre à la mi-décembre, aux deux semaines. Entre chaque rencontre, il y avait des exercices d’intégration que chacune faisait à son rythme et selon ses disponibilités.
Dans une première partie – « Larguer les AMARRES … » -, les participantes ont pris conscience des valeurs qui ont guidé leur vie jusqu’à maintenant, et ont pu faire le tri parmi tous leurs acquis. En quelque sorte, il s’agit d’une opération de désencombrement pour ne garder que l’essentiel permettant ainsi d’alléger les bagages pour la suite du voyage. Cela a pu se réaliser du fait de la prise en compte à la fois des limites et des possibilités rattachées à son âge, à sa santé et à l’évolution de son contexte de vie familiale, sociale et environnementale.
Dans la seconde partie – « Plein cap sur la VIE » – les participantes se sont réappropriées les ressources de leur âme. Tout d’abord, par des exercices de méditation pour aiguiser les sens, spécialement ceux de la vue et de l’ouïe, pour passer graduellement du faire à l’être, de la division à la communion, de la dualité à l’unicité.
Chacune a pris la mesure de ce propos de Saint Paul nous rappelant que « tandis que notre corps (notre être extérieur) s’en va en ruine, notre être intérieur (notre âme, notre esprit) se renouvelle de jour en jour ». (2 Cor 4,16) Quelle bonne nouvelle dans ce concert de propos négatifs sur le fait de vieillir et cette théorie de l’âgisme avec tous les maux qui y sont rattachés, évoquant davantage la décrépitude que l’accomplissement de notre être.
Nous levons notre verre à la Vie qui nous habite !

À l’occasion de la présentation des vœux du Nouvel An de l’Archevêque de Montréal à son clergé et aux membres des équipes pastorales, le 11 janvier dernier, le Carrefour Foi et Spiritualité était invité à recevoir le mérite diocésain Mgr-Ignace-Bourget. Ce mérite est attribué à des organismes ayant contribué sur une longue période à des initiatives en lien avec la mission de l’Église et à des engagements à rendre le monde meilleur.

Le Carrefour Foi et Spiritualité, fruit du dernier Synode diocésain, est une présence d’Église originale et appréciée depuis bientôt 20 ans. Des membres du conseil d’administration, des animatrices et animateurs d’ateliers et de comités, ainsi que des participant.e.s aux activités, assistaient à la remise du document à la présidente du C.A., S. Pierrette Bertrand o.f.s.j., par Mgr Christian Lépine.

La présentation de Mgr Faubert lors de la remise du Mérite diocésain au Carrefour Foi et Spiritualité se trouve ci-dessous.

Le Carrefour Foi et Spiritualité est né dans la foulée du dernier Synode de Montréal (1995-1998) qui avait pour thème : Une Église, mille visages.

Grâce au document « Proposer aujourd’hui Jésus-Christ, une voie de liberté et de responsabilité », l’équipe pastorale de Bordeaux-Cartierville, a cherché à réaliser dans le contexte d’un quartier multiculturel et interreligieux, une nouvelle vision d’Église, plus ouverte à la pluralité des cultures, plus accueillante à la diversité des spiritualités, des mentalités, des visions et des approches en créant une « maison de la foi » comme le souhaitait l’Archevêque de l’époque.

Le Carrefour propose un nombre impressionnant d’activités qui couvre des domaines aussi variés que le cheminement spirituel, les partages bibliques, la justice et l’environnement, la méditation et la quête de sens.

Aujourd’hui, le Carrefour Foi et Spiritualité est un espace de liberté où toutes les personnes chercheuses de sens, de repères, de fraternité et d’engagement sont les bienvenues. Il se distingue comme un lieu de rencontre et de ressourcement, mais aussi comme un espace de dialogue au cœur de la cité.

Notre Archevêque, Mgr Christian Lépine, est heureux de décerner le mérite diocésain Ignace-Bourget au Carrefour Foi et Spiritualité, en reconnaissance de ses nombreuses initiatives au cours des dernières décennie

Un texte : Ranjarivelo Vololonirina (Lona)

Le film « Autour d’une dinde », de l’humoriste, océanographe et biologiste sénégalais-québécois Boucar Diouf, a mis une douce ambiance de joie et d’accueil, le vendredi 9 décembre 2023, au Carrefour Foi et Spiritualité.
Entouré de sa conjointe, de ses enfants et de son amie, Hélène Bourgeois-Leclerc, Boucar nous partage son vécu au Québec de ce qu’il appelle « Noël métissé serré » à leur façon, garni de rires et de chants, dans leur bungalow. Mais en même temps et pour plus de profondeur, Boucar explore avec un anthropologue, une nutritionniste et des cultivateurs l’origine de ces traditions festives : sapin, dinde, atoca/canneberge et bûche traditionnelle. Son humour donne un ton spécial à leur soirée de Noël!

L’échange après le visionnement nous a embarqués dans un voyage autour du monde à la découverte des histoires et traditions enchanteresses de Noël dans les quatre cultures présentes dans la salle : l’Égypte, le Liban, le Québec et Madagascar.

Tout le monde était unanime sur le fait qu’au Québec, Noël se fête dans la majorité des cas en famille, pas toujours nombreuse. Comme au pays, évidemment, la solitude gagne de plus en plus de terrain aussi. Le sapin, les cadeaux, la bûche, la dinde sont toujours (espace de trop) d’actualité le jour de Noël; les gens du Liban rajoutent le mouton, et chez nous à Madagascar, certaines familles choisissent l’oie et beaucoup d’autres se contentent de poulet. De plus, ce qui est spécial chez nous, et je pense que c’est valable aussi dans plusieurs pays, Noël est la fête des enfants, tandis que le nouvel an est la fête des parents et des ainés. Par ailleurs au Québec, la messe de minuit, devenue messe de 19h ou 20h, reste toujours et partout le clou de la célébration.

En conclusion, le fait d`honorer la naissance de Jésus est aussi une manière d’honorer les valeurs qu’Il véhiculait : la joie, le partage, l’amour. Je recommande, sans hésitation, ce film à toutes et à tous, à partager en famille, entre amis pendant le temps des fêtes. Vous pouvez le trouver en vous abonnant sur ICI TOUT TV, mais sa projection est aussi prévue vendredi 23 décembre à 22 h et le dimanche 25 décembre à 16 h, sur ICI ARTV. Ne le manquez pas! Joyeux Noël!

Le mardi 14 novembre dernier s’est tenue notre assemblée générale annuelle (AGA) durant laquelle l’équipe a présenté son rapport d’activités pour l’année 2022-2023 et l’évaluation qu’elle en a faite. Parmi les faits saillants à retenir, notons les 154 activités offertes : ateliers, conférences, ressourcements, méditation, célébrations, sorties, exposition et plus de de 3 500 présences. Notre action se mesure bien au-delà des chiffres, car notre fierté est plutôt de constater chaque année une participation plus nombreuse et un rayonnement au-delà du quartier. Puisse la mission du Carrefour Foi et Spiritualité contribuer à la croissance humaine et spirituelle des personnes et participer à construire un monde meilleur.

Des remerciements aux animatrices et aux animateurs qui poursuivent leur engagement avec cœur et professionnalisme dans l’animation des ateliers, aux responsables de comités et aux membres du Conseil d’administration. Enfin, gratitude à toutes celles et ceux qui mettent l’épaule à la roue!

Dimanche dernier, 65 participantes et participants aux activités de l’organisme prenaient part au dévoilement de la programmation de l’année. Dans une société en transformation culturelle, sociale et religieuse, les grandes questions de foi et de spiritualité qui se posent ont besoin d’émerger quelle que soit l’appartenance culturelle et religieuse pour redécouvrir la force et le dynamisme de la recherche commune et devenir une occasion privilégiée de prendre plus vivement conscience de l’engagement personnel. «Élargis l’espace de ta tente… allonge les cordages, renforce les piquets… car Yahvé, ton Dieu, s’appelle le Dieu de toute la terre. (Is.54,2).

Merci à l’équipe organisatrice de la fête, aux bénévoles, ainsi qu’aux personnes participantes.
Ce fût un lancement dynamisant et vivant, annonçant une saison automnale signifiante et haute en couleurs!

S. Pierrette Bertrand, présidente du conseil d’administration

La saison estivale vient tout juste de s’achever, cédant sa place à notre saison la plus colorée et sa rentrée scolaire. Le Carrefour est aussi en mode rentrée et a très hâte de vous revoir. C’est pourquoi nous vous invitons à venir découvrir la programmation d’automne, dimanche le 17 septembre 2023 dès 14h00 au 12075 rue Valmont à Montréal.
 
Ce sera l’occasion de rencontrer et d’échanger avec des personnes qui oeuvrent et qui gravitent au sein du Carrefour. Elles vous proposeront une saison haute en couleurs comportant des événements riche de sens, nourrissants, vivifiants et engageants.

 
14h00 – Accueil des personnes
14h10 – Déjà 20 ans que le Carrefour existe!
14h20 – Quelle est la raison d’être du Carrefour aujourd’hui?
14h30 – Présentation de la programmation d’automne
15h00 – Pourquoi devenir membre?
15h10 – La parole est à vous
15h30 – Goûter et fraternité

Au grand plaisir de vous y retrouver et de fraterniser ensemble!

Bonne fête chers papas…

Nos pères étaient des hommes travaillants, modestes et fiers des valeurs de leur société. Ils étaient d’excellents pourvoyeurs, et comme St-Joseph, donnant le meilleur d’eux-mêmes pour le bien-être de leurs enfants. C’est un jour de reconnaissance pour les honorer et les remercier de tous ces liens d’amour qu’ils ont tissés avec chacun et chacune de nous.

Mon père était un voyageur de commerce et maman avait établi la loi immuable de sa préséance à chaque fête des pères.  Après la messe dominicale, nous l’aidions à préparer le ”poulet cordon bleu”, son met préféré. Ce simple souvenir fait remonter le plaisir que nous prenions de sa compagnie si rare dans nos vies d’enfant.

Il restera mon inspiration et j’essaie de mettre mes pas dans ses empreintes de bienveillance et de générosité. Mes frères sont devenus pères à leur tour et c’est avec gratitude que nous partageons ensemble son ”poulet cordon bleu” gorgé de son parfum d’amour.

Je suis émue de voir la présence de mes frères au quotidien dans la vie de leurs enfants et aussi très redevable aux pères de ma génération d’avoir fait progresser notre société. Notre devoir de filiation sera de conserver et d’alimenter cette terre pour qu’elle demeure un lieu viable à tous les humains de cette planète.

Merci du fond du cœur à chacun de vous!

Suzanne St-Hilaire

Journée sans nuage, je suis fébrile de partager avec vous ce moment privilégié. Le Temple est une contribution des Vietnamiens, « les boat peuple », venus au Québec nous offrir leur culture. Après un paysage vallonné, accompagné de la rivière rouge, nous entrons dans ce lieu spirituel très verdoyant.

Le site s’ouvre sur l’allée des bouddhas, chacun ayant son cachet unique, ses propres attributs dans cette doctrine philosophique. Sylvie nous a préparé des questions, ce qui est stimulant pour commencer notre parcours.

Alors, voilà ce qu’ont été mes rencontres. Avalokitesvara, bouddha de la compassion. C’est avec elle que ce jardin a été époustouflant. Aurai-je moi aussi ce cœur de géante pour aimer et aider les humains de cette planète, mes frères et mes sœurs ? Ici, nos sens sont mis à contribution : les clochettes, le bruit de l’eau, les oiseaux, les lotus et l’escalier monumental qui permet à nos yeux d’autres angles et nous accorde des arrêts pour se nourrir de tant de beauté .

Et la visite du Temple, offerte au bouddha Sakyamuni faisant le mudra* du bonheur. L’encens s’élève, le gong résonne et nous voilà à la fin de notre périple. Nous nous réunissons en cercle et rendons grâce à ce cadeau que nous venons de nous offrir. Nous repartons avec nos batteries rechargées d’amour, de compassion pour continuer ce chemin unique à chacun de nous. Namaste* pour tous ceux et celles qui ont fait de cette rencontre un moment inoubliable !

Sylvie nous réservait une surprise : le calvaire d’Huberdeau, un lieu patrimonial. Je voudrais faire de lui un récit fantastique, mystérieux, car il en possède tous les ingrédients. Le calvaire représente ici les cinq dernières stations d’un chemin de croix situé sur un monticule. Je vous reviens bientôt avec un second texte, car ce lieu vaut le détour avec son histoire mouvementée.

*mudra : geste rituel des mains et position particulière des doigts.

*namaste : formule de salutation issue de l’Inde. Sa signification : je m’incline devant toi.

Suzanne St-Hilaire, Montréal le 29 mai 2023

De g. à d. devant : Nicole Choinière, Camilla Martin, animatrice, Louise Di Cesare. Au 2e g.à d. Nicole St-Hilaire, Marie Hélène Thomas, Suzanne St-Hilaire, Yolande Ferron, Jeannette Desjardins.  À l’arrière-fond, listes du vocabulaire de notre vie intérieure : sentiments et besoins et questions CNV selon Marshall B. Rosenberg. ( photo CFS, 26 mai 2023)

Cette formation à la CNV[1] a été donnée à l’hiver / printemps 2023 à un groupe de huit personnes (7 femmes et 1 homme) motivées  par leur désir de bien-être  personnel et de relations enrichissantes.

Lors des ateliers d’initiation à la CNV, la bienveillance est présentée comme un élément essentiel sur laquelle repose toute la démarche. Si dans la pratique, le processus OSBD (Observation – Sentiment – Besoin – Demande) semble difficile à appliquer, en même temps, la bienveillance, nous y introduit et apparaît comme un pouvoir thérapeutique plus facile à s’approprier. La bienveillance / bénédiction nous inspire un agir, non point par devoir ou obligation, plutôt mû par « l’élan du cœur » dont parle Marshall B. Rosenberg. 

Quand bénédiction et bienveillance[2] se rencontrent, la relation passe en mode guérison, elle est dynamisée voire énergisée. Tout commence par la prise de conscience de ma part de responsabilité dans la relation en souffrance et cela ne peut se réaliser sans un travail d’intériorisation qui se traduit par une écoute empathique de soi-même.

Pour vivre cette dimension verticale, j’ai besoin de « cultiver la bienveillance » de mon regard, de mes pensées, de mon écoute pour rejoindre l’autre dans les profondeurs de son être et cela dépasse ce que mes oreilles ont entendu et ce que mes yeux ont vu. Je change de posture : du mode réactif au mode proactif, je passe de ma tête à mon cœur et là il n’y a plus de jugement.  Pour entrer dans ce pouvoir de bénédiction de l’autre/ dire du bien et le regarder comme partageant la même humanité et selon ma tradition de croyante, la même filiation divine, je choisis d’accueillir la réalité présente pour libérer ma perception et m’ouvrir à l’inattendu de la relation.

  1. CNV / Communication Non Violente, nom donné par Marshall B. Rosenberg  initiateur de cette nouvelle manière de communiquer.
  2. Bénédiction et bienveillance ont une racine commune bien : bénédiction : du lat. benedicere: bene, bien et dicere, dire  traduction  littérale  « dire du bien » ;  Bienveillance signifiant « veiller au bien ».

Quelques prises de conscience des participant.es à cette  formation

  • Je tiens les clefs pour ouvrir les fenêtres de mes relations avec moi-même  et avec les autres, le langage du cœur de la communication bienveillante. Cela apporte un nouvel éclairage : voir sans juger, observer sans évaluer, régénérer nos contacts humains, être attentive à ce quoi se passe en nous, se réapproprier nos pouvoirs avec le processus OSBD.  (S. S.)
  • J’ai découvert l’importance de vivre mieux le moment présent, j’ai appris à me connaître et à donner de l’espace aux autres et aller à la rencontre de leurs besoins avec bienveillance ». (P. D)
  • « … j’ai été intéressée par l’aspect spirituel sous-tendant la démarche de M. Rosenberg, sa recherche de la beauté intrinsèque de l’être humain et pour trouver comment pratiquer l’amour, la manifester et la transmettre en faisant le don de soi. J’ai beaucoup apprécié cette formation au niveau des apprentissages, des remises en question et des reprises de contact avec moi-même. Je me sers déjà des notions apprises pour moi-même et mon entourage et je prévois continuer à le faire de mieux en mieux » S)
  • Cette forme de communication permet d’identifier les états d’âme que nous avons, à être au diapason de nos émotions,  sentiments  et besoins. Cela nous amène à mieux  nous connaître et connaître l’autre en face de soi sans le juger. (Y. F)
  • Grâce à la communication bienveillante, j’ai appris à changer mes rapports conflictuels et à communiquer avec amour. J’ai trouvé des moyens pour améliorer mon écoute afin qu’elle soit bienveillante. (L. D.)
  • Pour percevoir le monde de façon bienveillante : Ce qui m’a le plus interpellé, c’est de parler des faits ; de faire preuve d’empathie et d’ouverture ; d’exprimer mes sentiments, me émotions et besoins de façon claire et sincère, d’être à l’écoute de l’autre et de ses besoins … (N.C.)
  • J’ai appris à me familiariser avec mon paysage intérieur en prenant le pouls de mes émotions et sentiments et d’exprimer mes besoins avec bienveillance. (M-H. T.)
  • O Bienveillance ! tu éclaires mon chemin de communication avec moi-même et avec l’autre. Les échanges de chacune m’ont permis de devenir meilleure dans le respect, l’écoute, le non-jugement, la chaleur du cœur et l’humour. (J.D )

Essentiels, une enquête documentaire percutante, interpellante et émouvante, a suscité une vive indignation chez les participants et participantes de la soirée de projection, vendredi le 29 avril dernier, au Carrefour Foi et Spiritualité. Toutes les personnes présentes ont été profondément touchées en découvrant les conditions inhumaines vécues par les travailleurs et les travailleuses étrangers-ères au Québec et se posent la question : Pourquoi de telles situations peuvent-elles encore exister de nos jours? Ça n’a pas de bon sens!

La soirée, coorganisée par l’Alliance Solidaire au Québec (ASAQ) – ou Mpiray Dia eto Québec en malgache – et le Carrefour Foi et Spiritualité, était exceptionnelle : pleine d’émotion et très enrichissante. Nous remercions ici vivement nos deux panélistes, et non les moindres parmi les actrices et acteurs dudit documentaire : Sarah Champagne, journaliste pour le Devoir et co-recherchiste et co-scénariste de l’enquête, et Michel Pilon, directeur général du Réseau d’aide aux travailleuses et travailleurs migrants agricoles du Québec (RATTMAQ). Tout était parfait et à notre goût. L’ambiance fraternelle était au rendez-vous et nous saluons ici l’accueil chaleureux que nous a réservé Sylvie Courtemanche, directrice du Carrefour Foi et Spiritualité. Continuons à partager ce documentaire pour faire connaître et sensibiliser aussi bien l’opinion publique que le regard de nos dirigeants sur le permis de travail fermé[1], qui ne fait qu’aggraver les conditions déplorables des travailleurs et travailleuses migrants temporaires au Québec, avec la conséquence que l’exploitation subie peut perdurer ou, pour emprunter les termes de Michel Pilon, « l’esclavagisme moderne ».

Nous espérons comme le dit Sarah Champagne, que tous ceux et celles qui verront le film seront des porte-voix pour que la cause gagne! Nous lui adressons d’ailleurs un clin d’œil spécial pour ce lien de visionnement 5$ en ligne : https://video.telequebec.tv/details/42660

Bon visionnement et encore merci à toutes et tous. N’oubliez pas, « la vraie réussite d’une équipe, c’est d’assurer la combativité dans la pérennité ».

Vololonirina Ranjarivelo

Cofondatrice et présidente d’Alliance Solidaire au Québec

 

[1] Le permis de travail fermé lie le travailleur ou la travailleuse à un employeur unique.

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